Sur cette carte envoyée en 1913, un Bellettrien, bouteille à la main, tente de tromper la grande Faucheuse en remontant l'horloge. Une autre allusion au temps figure sur la lame de la faux : "Time is money", devise qui ne peut que hérisser le poil de tout étudiant menant une vie de bohème.
Sous le numéro 24 du chansonnier édité par la Société de Belles-Lettres en 1907 figure le texte "Près d'une tombe bellettrienne" (de Alfonse Cérésole).
Amis près de ta tombe,
En larmes nous chantons ;
Quand tout passe et succombe,
Plus haut nous regardons.
Hélas ! ton doux visage,
Hélas ! ton doux visage,
Ta voix, ton amitié,
Tout fuit comme un nuage,
Tout fuit comme un nuage,
Tout finit sans pitié !
Ami fidèle, adieu !
Au revoir près de Dieu !
Mais, si sur cette terre,
Ami fidèle, adieu !
Au revoir près de Dieu !
Mais, si sur cette terre,
Le corps mortel périt,
Notre âme auprès du Père
Monte et s'épanouit.
Là-haut, plus de souffrance,
Notre âme auprès du Père
Monte et s'épanouit.
Là-haut, plus de souffrance,
De combats ni de pleurs.
Dieu donne l'espérance
Dieu donne l'espérance
Et guérit les douleurs !