Casquette et béret verts

La première carte, non datée, est sans doute l'une des plus originales de celles éditées par Belles-Lettres : par un effet miroir, le destinataire y devient en effet Bellettrien.

La fierté du personnage, qu'on devine en train de siffloter, nous renvoie à "Quand j'ai mis mon béret vert !", chanson composée par le Bellettrien Victor Abrezol. Rappelons au passage qu'à Belles-Lettres l'on porte indistinctement la casquette ou le béret... Voire les deux.


Quand j'ai mis mon béret vert
Je vois la vie tout en rose.
Je ne suis jamais morose
Ni n'ai le cœur à l'envers.
Et s'il m'advient un revers,
Vite, je mets ma casquette
Car je n'ai plus l'âme inquiète
Quand j'ai mis mon béret vert. (bis)



Quand j'ai mis mon béret vert,
Soit qu'il pleuve, soit qu'il vente,
Je suis heureux et je chante
Et méprise les hivers.
Car c'est un bien que j'acquiers,
Et qu'aujourd'hui je proclame,
D'avoir le printemps dans l'âme
Quand j'ai mis mon béret vert. (bis)

Quand j'ai mis mon béret vert,
J'ai les yeux pleins de malice
Car c'est par ce maléfice
Que tant de cœurs ont souffert.
Je jure et je meurs si je perds
Que plus d'une jeune fille
Vite range sa mantill
Quand j'ai mis mon béret vert. (bis)




La seconce carte, également non datée, rassemble la plupart des accessoires du parfait étudiant : la pipe, la chope, l'encrier, les livres et, cette fois - bien envue - la casquette et le band. Mais ce tableau a cependant des allures de nature morte car il y manque le Bellettrien qui leur donnerait vie.




Palabres stelliennes

Carte non datée de la Société Stella. Les frères de Couleurs coiffés de leur casquette reviennent peut-être des cours : ils sont en rue (com...