Le franc Bellettrien

"Le franc Bellettrien", composé par L. de la Cressonnière, ruban d'honneur de Lausanne, accompagne bien ces deux cartes bellettriennes de Neuchâtel. Nous donnons un extrait de ce chant publié en 1907 dans le chansonnier de Belles-Lettres sous le numéro 4.

De la littérature
Il porte le drapeau,
Le flambeau,
Et sa science est sûre
Il sait parler français
Mieux qu'anglais
Car il n'est vraiment (bis)
Car il n'est vraiment rien
D'aussi savant (bis)
Qu'un franc Bellettrien.

Il a sur sa bannière
Mis plein d'effusion
Union
Et ce mot est sincère,
Il n'a pas d'amitié
A moitié,
Car il n'est vraiment (bis)
Car il n'est vraiment rien
De plus aimant (bis)
Qu'un franc Bellettrien.

Mais quant au mot Etude
Je crois bien qu'il est écrit
En sanscrit :
Malgré son aptitude,
Quel Bellettrien
Le lit bien ?
Car il n'est vraiment (bis)
Car il n'est vraiment rien
Moins travaillant (bis)
Qu'un franc Bellettrien.

Sur la carte de 1939, imprimée chez Attinger, l'étudiant endormi sur ses livres de Droit est visité par la muse du Père Ubu. Cependant qu'un masque de lapin (sans doute adopté lors d'une des pièces de théâtre jouées par Belles-Lettres) veille sur son... étude.




La carte suivante, également imprimée chez Attinger vers 1900 et - semble-t-il dessinée par le lithographe lui-même, reprend quelques attributs étudiants : le Zirkel, les couleurs et la devise de Belles-Lettres ainsi que le béret et le band.

Plus originaux peut-être, les symboles du sapin (arbre choisi par les Bellettriens pour sa couleur et sa persistance), de la chope et de la mandoline. Nous pouvons sans doute voir dans la mandoline un proche parent de la harpe. Comme elle, elle accompagne bien entendu les chants mais elle symbolise aussi l'harmonie qui règne entre camarades bellettriens.



Palabres stelliennes

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